low tech

• sens commun: techniques basiques, rudimentaires et primitives par opposition aux “high tech” qui seraient l’évolution « normale » de notre société. C'est cette acception qui est médiatisée la plupart du temps.
• d'après Philippe Bihouix: les low tech sont une éthique de la technique, une manière humaniste de faire de la technique. On fait de la technique dès qu’on utilise autre chose que son corps pour faire quelque chose. Il y a un aspect moral très important dans les low tech. Cette éthique peut être résumée comme ceci : le « low » de low tech revient à rechercher le moins possible de technique. On y arrive par la connaissance des cycles naturels dans lesquels on s’inscrit et dont on prélève ce dont on a besoins sans détruire le cycle en question. En d’autres mots, on reçoit plutôt qu’on ne prend. Le respect des cycles naturels révèle des sources d’énergie.

La richesse est la concentration de ressources (savoirs, territoires, matières premières, moyens de production, techniques, …etc) et produit de l'inégalité.

L'abondance, quant à elle, est la profusion pour le plus grand nombre. Les inégalités y sont moins grandes que le régime de la richesse.

L'énergie est la capacité de transformation :

• Déplacer/freiner;
• chauffer/refroidir;
• magnétisme;
• Vie animale et végétale.

Il y a plusieurs sortes d'énergie:

• primaire : directement exploitable (le rayonnement solaire, par exemple);
• secondaire : obtenue après transformation (l'électricité, par exemple);
• finale : prêtes à l'emploi, délivrées au consommateur (l'essence disponible à la pompe, etc.);
• utile : rend réellement service à l'utilisateur (la lumière issue d'une lampe, etc.);
• grise : énergie consommée pour la production d’un bien